Dimanche 19 juin Dernier jour Serre de Cam – St-Etienne Vallée Française 11 kms
Dernier jour dans le voyage sur les pas de Stevenson pour rejoindre St-Etienne Vallée Française. Ce dernier était allé jusqu’à St-Jean du Gard mais entre St-Etienne et St-Jean, la piste est assez « scabreuse « avec des chevaux aux dires de tous. Nous partons vers 8 heures, tranquillement.
" border="0" alt=""/>
" border="0" alt=""/>
Les habitations sont construites en hauteur dans ces pentes cévenoles. Au rez-de-chaussée, les animaux, au 1er l’habitat et au dernier les grains et les châtaignes.
" border="0" alt=""/>
" border="0" alt=""/>
Petite étape d’une douzaine de kilomètres alternant goudron et chemins. Déjà St-Etienne se profile à l’horizon.
" border="0" alt=""/>
Je trouve une place où garer les chevaux et le van lorsque mon épouse et son frère arriveront. Vers midi (après 2 heures d’attente), ils sont là. Ils ont été arrêtés par les flics (le permis du beau-frère avait expiré depuis quelques mois). Les forces de l’ordre voulaient (en plus de l’amende et de 3 points en moins) qu’ils laissent el van là et aillent chercher un chauffeur avec un permis valide. Ma femme leur a dit qu’ils allaient chercher son mari, blessé au milieu des bois, avec 2 chevaux ! Bref ! Ils sont là ! Le pique-nique avalé, les chevaux embarqués, je m’aperçois qu’un pneu est dégonflé… J’ai roulé à 50 km/h max sur environ 30 km avant de trouver « de l’air ! ». A 16 h 30, à la maison.
" border="0" alt=""/>
Le temps du bilan : certes un gout d’inachevé mais je préfère arrêter un peu avant pour pouvoir en profiter plus tard plutôt que devoir changer la prothèse. Une semaine et demie que je suis rentré et je viens juste d’arrêter de boiter, à froid ! Je voulais faire « mon Stevenson », je l’ai fait. La cerise sur le gâteau a été la rejointe depuis la maison. Je n’ai pas eu la Chantilly sur la cerise avec le retour. De toute façon, la Chantilly fait grossir !
Des modifications à faire (agrandir la bâche de bât un peu courte), des choses à emporter (une bâche pour entreposer tout le barda le matin quand il pleut, le temps de tout plier et de bâter car mon poncho est un peu petit pour ça). Des points positifs : la bâche de selle et la tenue de pluie, la tente, le réchaud sans oublier les super caisses ! Et plus d’angoisse pour trouver des bivouacs : y’en a plein !
Une première pour moi, seul avec un cheval (bon une jument) de bât mais je recommencerais !