Pourquoi les filles sont-elles plus attirées vers l'équitation que les garçons ?

Alain a écrit:

Alors ils vont jouer au foot même s'ils n'aiment pas ça.
C'est juste pour que leur virilité ne soit pas remise en cause.

Alain pour la virilité tu aurais du choisir comme exemple le rugby pas le foot

Non pas taper ok

Muriel a écrit:

Alain a écrit:

Alors ils vont jouer au foot même s'ils n'aiment pas ça.
C'est juste pour que leur virilité ne soit pas remise en cause.

Alain pour la virilité tu aurais du choisir comme exemple le rugby pas le foot

Non pas taper ok

C'est bien à ça que je pensais en fait, mais je n'étais plus sûr de savoir l'écrire correctement!
Bon, moi aussi, je crois que :

Patou, je partage aussi complètement ton analyse. Il m'aurait fallu 3 pages pour développer un tel sujet. Je n'ai abordé que la phase de l'adolescence et cette difficulté qu'ont les garçons à avoir vis à vis des jeunes de leur âge une certaine image " d'homme " .

Sympa Alain d'avoir relancé ce post, moi aussi, je ne l'avais pas vu.

Globalement les gars ont besoin d'exprimer leur virilité et de flatter leur égo ou leur vanité.
Pour la majorité, l'équitation est très aléatoire dans ses résultats par la faute de cette "maudite" monture qui n'en fait qu'à sa tête et sur laquelle il faut passer trop de temps, avant et après en soins, pansage, gratouilles....etc...
Mieux vaut une moto, un quad, un vélo à la rigueur.....

Quand la sagesse vient (avec l'age en général ) et qu'on a plus à afficher son taux de testostérone, on peut enfin se mettre à apprécier les joies d'une relation affective que le cheval ressent bien.

Pour ma part, je regrette d'avoir mis 20 ans avant de comprendre le sens du mot "éthologie" et compréhension.......l'avènement de l'époque "chuchoteurs" n'y est pas étrangère sans doute.

Petit clin d'oeil aux jeunes gars qui délaissent l'équitation; ils ont bien tort parce qu'ils se privent d'un énorme "terrain de chasse"

joel a écrit:

Richard a écrit:

Petit clin d'oeil aux jeunes gars qui délaissent l'équitation; ils ont bien tort parce qu'ils se privent d'un énorme "terrain de chasse"

Hé, hé..........

Ca, c'est fait

Richard a écrit:

Petit clin d'oeil aux jeunes gars qui délaissent l'équitation; ils ont bien tort parce qu'ils se privent d'un énorme "terrain de chasse"

c'est exactement ce qu'a fait mon fils, il a fait du cheval et adoré ça, mais l'adolescent l'a rpis et maintenant c'est filles, copains, scoter, sorties et compagnies

Voilà, un autre point de vue sur l'explication de ce phénomène. Il y a effectivement toute la partie affirmation de sa virilité pour les garçons qui rentre en ligne de compte mais je pense que cela va plus loin que ça. En effet nous pouvons remarquer que dès le plus jeune age les petites filles sont plus attirées que les garçons vers les chevaux pour lesquels elles vouent une grande admiration. Ce qui a été mon cas. La première fois que j'ai vu un cheval, vers 6 ans, cela a été comme un véritable coup de foudre amoureux. Pourquoi ?

Ci-joint le copié-collé d'un article qui m'a paru fort interressant et qui a le mérite de répondre à ma question. L'auteur est M.Philip.
C'est un peu long mais ça vaut le coup d'être lu.

Aborder ce qui a trait aux relations entre les femmes, les chevaux et les hommes, c’est aborder un domaine délicat. Il convient de s’y aventurer avec prudence !

Évoquons-on trois aspects.

I.IDENTIFICATION DU CHEVAL ET DE LA FEMME CHEZ L’HOMME

C’est un domaine où la vulgarité était, et est encore trop souvent présente : « A nos chevaux, à nos femmes et à ceux qui les montent » s’exclament les cavaliers militaires.

Les univers machos (oui, ils existent !) sont remplis de ces comparaisons grossières. La crinière du cheval est comparée à la chevelure des femmes (alors qu’elles n’ont rien de commun !), la croupe du cheval est assimilée aux fessiers féminins.

Inutile d’aller plus loin.

Aujourd’hui, les choses évoluent et le discours est plus recherché.

Un personnage contemporain est incontournable : Jean Louis Gouraud.

A la fois passionné du monde équestre, cavalier émérite et écrivain, il pose la question :

« Qu’il y a-t-il de commun entre la relation du cavalier avec son cheval et celle de l’homme avec la femme » .

Le cheval est-il une femme comme une autre ? est le titre d’un de ses ouvrages.

Avec honnêteté, il écrit : « J’aime les chevaux parce que j’aime les femmes. Pour dire les choses autrement, ce que j’aime chez le cheval, c’est ce que j’aime chez les femmes, c’est à dire la féminité. »

Nous avons aussi trouvé un commentaire très précis de Frédéric Luca Landi, créateur de mode :

« La relation du cavalier avec son cheval a ceci de commun avec la relation entre l’homme et la femme, à savoir qu’elle exige de la confiance, du contrôle, une certaine excitation. Avec, en même temps, la présence de la peur et une certaine envie de dominer ! »

C’est clair : des hommes ressentent des émotions du même ordre chez certaines femmes que chez les chevaux. Nous y reviendrons plus loin.

II. RELATION DES FEMMES AVEC LES CHEVAUX.

La fréquentation très importante des centres équestres par les fillettes, les jeunes-filles et les femmes mais aussi la place très importante des femmes dans les gestions des centres équestres, dans les concours d’obstacles et la Haute École pose la question : les femmes entretiennent-elles des relations particulières avec les chevaux ?
Pour Alexis Grüss, immense maître d’équitation : « Je pense que cette attirance de la femme pour le cheval repose sur l'idée qu'elle retrouve dans cet animal « l'homologue » de l'homme. Il suffit de voir la façon dont elle aborde en général un cheval. C'est de la séduction. Regardons sa façon de lui parler, de le caresser et l'amour qu'elle lui porte, tout cela n'a rien de comparable avec la relation d'un homme avec le cheval. [...] Il paraît évident en tout cas que la femme trouve chez le cheval ce que l'homme ne peut pas lui donner, ne lui donne pas ou devrait lui donner ! »
Quelle humilité et quelle modestie chez ce grand maître !
Nous avons déjà évoqué dans Les femmes et les chevaux. (1) des hypothèses sur ce thème.
Mais, à notre connaissance, les femmes ne se sont pas souvent exprimées sur ce sujet.
Leur point de vue mériterait d’être connu, en toute simplicité et toute honnêteté !

III. RELATIONS ENTRE LES HOMMES ET LES CHEVAUX.
Ce champ peut être abordé sous des angles multiples.

Il est évident, qu’au départ, il y a le plaisir de dominer : le cow-boy broie la volonté du cheval, le « dompte ». Il en est fier. La preuve, le domptage des mustangs se fait en public. Ici, force, violence !

Puis vient le plaisir de dominer sans avoir recours à la violence, par la patience, la ténacité, la psychologie, les connaissances éthologiques : ce sont les « nouveaux maîtres », « les chuchoteurs ». L’homme trouve son plaisir en dominant plus fort que lui grâce à son intelligence.

Avoir un cheval sous le derrière, c’est être au-dessus des autres, plus grand, plus fort. Le cheval flatte l’homme. A cheval, l’homme est symbole de puissance, va plus vite. Il est libre d’aller partout.

Vient ensuite, parfois mais pas toujours, la connivence, le partage, le compagnonnage.

Le plaisir vient de cette démarche : « Aller ensemble, faire ensemble ».

Mais existe aussi parfois, sans doute comme pour les femmes, une relation plus intime.

On évoque l’odeur délicate propre au cheval et comparable à un parfum de femme ; l’extrême douceur de la peau des naseaux comparée à certaines parties du corps féminin.

Il faut le reconnaître, à notre propre surprise, les soins donnés au cheval que l’on prépare pour la sortie, peuvent déclencher une excitation sexuelle chez le cavalier qui est du même ordre à ce que l’on ressent avec la femme qu’on aime, celle qu’on désire.

Le contact du cheval peut faire passer un message véritablement érotique.

Les choses ne se passent donc pas toujours uniquement dans la tête, même si elles y transitent toujours !
Ces réactions engendrées par les chevaux sur les humains sont donc multiples. Elles touchent à ce qu’il y a de plus intime en nous, nos conceptions de la vie, nos pulsions.

C’est ce qui explique sans doute en partie l’extrême importance prise par le cheval au cours des millénaires dans l’inconscient collectif des humains, dans la mythologie. Encore un beau sujet de réflexions !


J'espère que cela vous aura plu, moi je trouve c'est passionnant, comme dit l'auteur on a pas fini d'en discuter !!!

ces ecrits sont interressant, cela peut explquer bcp de choses mais le cheval a aussi un rôle d'appaisement dans les difficultés de la vie , il est beau, il rassure il "fait" du bien que l'on soit homme ou femme

Ibisa38 a écrit:

C’est ce qui explique sans doute en partie l’extrême importance prise par le cheval au cours des millénaires dans l’inconscient collectif des humains, dans la mythologie. Encore un beau sujet de réflexions !
[/i]

J'espère que cela vous aura plu, moi je trouve c'est passionnant, comme dit l'auteur on a pas fini d'en discuter !!!

Excellente contribution au sujet Ibisa38..... et fine observation, Patou

Sommes nous tous en thérapie ....sans le savoir, avec nos chevaux ??? La SS ne devrait-elle pas participer au paiement de la pension....???

A y réfléchir, pour moi, avoir un cheval, c'est naturellement une jument....(ma 3 eme)...!!!

Est-ce grave Docteur....??? Allo, ADV....

et moi je n'ai que des hongres ...
et le coté psychothérapie..ça c'est sûr. . enfin si on veux bien franchir le pas de la reflexion sur nos pratiques

sinon, c'est un sport/ loisir comme un autre..

[quote="maffy"]et moi je n'ai que des hongres ...
[quote]

espèce de castratrice va!

[quote="maffy"]et moi je n'ai que des hongres ...
quote]

c'est quoi un hongre ????????????

[quote="Kiupo"][quote="maffy"]et moi je n'ai que des hongres ...

Citation :

espèce de castratrice va!

Euh......si j'avais su, Dimanche......je ne t'aurais pas trop approchée.....

pas de souci Richard, tu m'as l'air d'être un "entier" très bien éduqué et très sociable tu ne risques rien.. .

Richard a écrit:

Kiupo a écrit:

maffy a écrit:

et moi je n'ai que des hongres ...

espèce de castratrice va!

Euh......si j'avais su, Dimanche......je ne t'aurais pas trop approchée.....

Dangereux ce coin là...aller HOP, on s'en va...

Dam°s a écrit:

Richard a écrit:

Kiupo a écrit:

maffy a écrit:

et moi je n'ai que des hongres ...

espèce de castratrice va!

Euh......si j'avais su, Dimanche......je ne t'aurais pas trop approchée.....

Dangereux ce coin là...aller HOP, on s'en va...

[quote="joel"]

maffy a écrit:

et moi je n'ai que des hongres ...
quote]

c'est quoi un hongre ????????????

À supprimer

J'ai une jument et un hongre, je m'entends aussi avec l'un que l'autre. Mon 1er choix c'est ma jument, je savais déjà que je voulais la faire pouliner...son fils est devenu hongre parce que je ne me sentais pas de garder un entier et parce que c'est pas évident quand on est en pension.

Diagnostic différentiel...

Mardi c'est Dr House...

Ya aussi l'éducation qui joue. Enfin je sais pas si c'est l'éducation.
Mais petite, je galérais pour trouver des peluches/jouets avec des chevaux, maintenant quand je passe dans les magasins je reste choquée de voir tout ce qu'il y a (j'ai 21 ans, je précise...) et ces jouets s'adressent surtout aux filles. Je pense que ça influe aussi.

Après peut être que de voir autant de filles ça fait peur aux mecs
Par contre yen a beaucoup qui décrochent à l'adolescence mais ceux qui tiennent en principe ils lachent plus

Nous avons remarqué ce we que dans notre petit groupe de randonneurs nous avons (enfin...) atteints la parité!!!! 4 cavaliers pour 4 cavalières...

C'est assez rare dans tous les domaines pour êre apprécié...

Et si l'on met de côté les gentilles divergences d'opinion (très passagères) sur le statut du cheval (cheval bébé vs cheval ami)... avec un zeste d'humour et une pincée de tolérance et bien c'est que du bonheur...

Pas sûr que si bb Lazare se met au rugby dans 10 ans il trouve quelq'un pour l'emmener le samedi après-midi... Merci pour cet argument Richard, bien noté... à ressortir dans quelques années .