Mors pour jument Anglo chaude en balade

on maitrise et on communique avec un cheval par le mental ...et cela ne s appelle pas de l éthologie. désolé,je ne supporte plus ce mot qui est devenu un concept trés vendeur

j'utilise ce mot pour être comprise...le débat sur la nomination exacte a déjà eu lieu

SHARLIE a écrit:

un cheval ne ralentit pas quand il baisse son encolure;au contraire !il faut renvoyer du poids sur l arrière main pour arreter un cheval,c est logique.

c'est vrai que ce n'est pas aussi simple que juste "baisser l'encolure".... cependant, un cheval qui se tend, a PHYSIQUEMENT beaucoup + de mal à pousser (car il ne peut pas pousser de travers, et a toute sa masse à pousser) donc automatiquement il ralenti....
Question de fonctionnement mécanique...  

Pour en revenir au sujet..... pour ma part c'est relativement simple comme problème... mais ne se règlera pas en un claquement de doigts ni en remplaçant des outils par d'autres.... Cela s'appelle éviter le problème et non pas le régler le problème de fond. Si un cheval embarque, cela veut dire que physiquement et mécaniquement il ne fonctionne pas correctement (enfin, comme NOUS on entend que le cheval devrait fonctionner pour pouvoir monter dessus) + éventuellement pb de "respect"...
Un mot également sur les utilisations des outils.... chacun ont une utilisation spéciales.... Et pour chaque il faut savoir sen servir à bon escient!
Des exercices dit "d'étho" sans travail de fond (ou "mal" interprétés") risquent d'apprendre seulement au cheval de s'automatiser . La preuve, ta jument tip top en carrière à pied, mais dès que tu la sors de ce contexte, y a plus personne. Donc le cheval n'a pas appris à fonctionner, mais il a appris sans réfléchir un truc sur commande dans un contexte spécial.

Bref c'est un tout! travail à pied, musculature de ton cheval, travail en extérieur.... faut être cohérent dans la multitude de disciplines que l'on fait (pour le coup, je suis multi-tache avec mes chevaux et je m'en sors pas trop mal...) et rechercher à chaque fois le confort et bien être du cheval avant tout.

Je suis d'accord avec Zmu : dans un premier temps exclure le galop puis ensuite uniquement en montée et jamais aux mêmes endroits (il y a un très bon livre de de Saint Vaulry sur le dressage du cheval d'extérieur).

Effectivement si elle a des réactions dangereuse, mieux vaut avoir un bon frein dans un 1er temps (avec l'objectif de s'en passer après).

La DP que j'avais était très chaude pour galoper et était montée en pelham. En travaillant en extérieur au pas et au trot (flexion, travail sur deux pistes sur les endroits où elle chauffait) pendant un bon moment, elle a fini par être beaucoup plus calme dehors et je l'ai passé rapidement en mors simple. Ensuite le galop ne posait quasiment plus de problème (en montée quand même).

Pour elle, faire une pause brouting au milieu de la balade, l'a bien aidé à se "désamorcer".

Il faut aussi instaurer un code "stop" sans les rênes, c'est très pratique en balade quand tu as besoin de t'arrêter net et ça leur fait un frein mental.

Tu peux peut-être monter en pelham avec deux rênes comme ça tu as une fonction "mors simple" et si ça devient un peu dangereux, un frein avec la 2ème rêne branchée plus bas.

Effectivement si elle embarque, il vaut mieux garder une muserolle voire un nose band (même peu serré ça sert) pour éviter que la jument ne parte bouche ouverte.

As-tu essayé les longues rênes en extérieur au pas et au trot (après ajustage en carrière) ? Perso je trouve que ça responsabilise le cheval

Je pense que parfois le cheval se braque contre un outil, et aussi fort soit-il il ne sert plus à grand chose quand il l'associe à de l'excitation/énervement. Typiquement ma jument était une jument qui tournait en niveau B, faisait 1,72 au garrot, 600 kg, on (ses précédents proprios) avait utilisé avec elle tous les mors, gourmette, levier et nose band les plus durs possibles pour maîtriser son jus et la canaliser en espace fermé pour qu'elle saute des montagnes.
Forcément une fois que tu lâches ce genre de bête dehors face à un pré sans fin même avec un mors puissant à part l'énerver un peu plus y'a un moment où tu as beau vouloir la mettre sur les fesses ça fait pas grand chose.
Changer complètement le mode de communication entre nous m'a permis de la faire changer de registre, de lui réapprendre les choses différemment plus facilement que si j'avais gardé l'outil contre lequel elle se battait depuis des années et qu'elle associait à de l'excitation.
Evidemment l'outil seul ne sert à rien si on n'apprend pas à l'utiliser.

Anne-Laure a écrit:

Effectivement si elle a des réactions dangereuse, mieux vaut avoir un bon frein dans un 1er temps (avec l'objectif de s'en passer après).

Je en suis pas d'accord à ce sujet (mais c'est mon avis hein ) Pour moi, un cheval dangereux = on ne le monte pas (et j'en passe des chevaux à la maison, tous avec des caractères différents)...
On essaie de comprendre pourquoi il est dangereux (et comme dit Letti, peut être est ce tout simplement un braquage contre un outil). Il faut, toujours comme dit Letti, trouver un mode de communication qui convienne, sans monter dans la surenchère d'outil de + en + dur. Après, perso, je passe essentiellement par le travail sur la mécanique et la locomotion du cheval, car jusqu'à présent, je n'ai eu que de TRES bons résultats (car au final, le cheval se sent bien, donc il bosse bien, donc il n'est pas rétif, il accepte volontiers le travail). Mais c'est ma façon de travailler, il y en a d'autre...
Un mot d'ailleurs à ce sujet.... on ne met pas un cheval "sur les fesses" avec un mors (ou un quelconque outils d'ailleurs....). C'est seulement du travail de musculature (qu'on obtient certes, avec certains outils, mais ils ne sont pas la finalité de la chose).

Je pense que mettre un gros mors, avec l'objectif de s'en passer.... c'est prendre un peu le problème à l'envers... et qui ne résout pas le problème au final! Il vaut mieux désacraliser, travailler le fond, plutôt de mettre du lourd et de devenir de + en + léger... Pourquoi ne pas directement essayer d'avoir de la légèreté? Car il est difficile de revenir en arrière une fois que le cheval a une bouche en béton.... Faisable, mais très compliqué....

Je vais prendre l'exemple d'un chien qui aboie.... La solution de facilité : mettre un collier anti-aboiement. C'est effectivement une solution. Mais quelques dresseurs utilisent une autre méthode : ils apprennent au chien à aboyer sur commande, et donc, lui apprenne aussi d'arrêter sur commande. Ainsi, le chien qui aboit, mais qui aura appris à répondre à une demande : celle de se taire, il le fera. Mais il saura pourquoi. Mais c'est sûr, ça prend du temps.... sans avoir la certitude que ça marche! Mais au moins, le mérite aura été d'avoir essayé.

Je ne dis pas que c'est facile, et que parfois on aimerait aller + vite..... mais je pense qu'avant tout, il faut reconnaitre le problème, ou plus précisément le FOND du problème et ensuite, essayer de le régler sur du long terme.... ce qui sera efficace... sur du long terme!

j'ai eu plusieurs expériences avec des chevaux "chauds" en balade et qui ne bougeait pas sous ma selle : tout simplement parce que je ne demandais rien ... au pas, rênes longues, en descente d'encolure, jambes posées mais qui ne demandent rien.
Et franchement ça peut marcher très rapidement : on part les rênes mi longues, dès que le cheval presse le pas on remonte un peu sur les rênes pour ralentir et on relâche immédiatement il ne faut pas rester brancher dessus etc
Les chevaux comprennent bien vite qu'ils ont plutôt intéret à ne pas se presser pour avoir la paix. tant que ce n'est pas acquis, pas d'allure supérieure. après on insert du trot et il faut avoir la même attitude pour le retour au calme. une fois que c'est fait on peut galoper : mieux vaut prévoir "large" (ne pas se dire "faut que je fasse que trois foulées sinon je suis sur la route apres") pour prévoir une "voie de décélération" : un lieu ou on pourra faire un petit galop ou repasser au trot mais en gardant cette allure un certain temps. forcément si on demande galop plein cul et bim faut passer au pas, très peu de chevaux y arrivent c'est dur ! si on fait une longue montée c'est au top, souvent les chevaux demandent eux même au bout d'un moment de ralentir (pas forcément de passer au trot, mais au mois ralentir l'allure)

l'extérieur c'est une discipline à part entière qui demande une certaine éducation, on ne peut pas toujours improviser surtout que là la moindre faute ne pardonne pas

essai l'hackamore, des fois sa marche

une bouche decontractée ettoujours mobile,on en parle pas assez souvent; c est la clé pour avoir un cheval zen...

le sujet date de janvier 2015 et la personne n'est pas revenue sur le forum depuis cette date...