- Isa01 a écrit:
- La phytotérapie fait partie des médecines dites douces, qui n'agresse pas l'organisme pour le faire réagir, mais lui envoie des informations pour solliciter une réaction de guérison.
Pour vous? la phytotérapie traite-t-elle lors des urgences médicales ?
Cette définition me semble plus convenir à l'homéopathie qu'à la phytothérapie
L'utilisation des plantes a longtemps été guidé par la tradition
Au XIX ème siècle la chimie moderne a détrôné la photothérapie.
Les plantes, analysées, ont livré une multitude de formules chimiques qui servirent de base à la confection des nouveaux médicaments.
Après avoir été délaissée, la phytothérapie bénéficie maintenant d'une approche scientifique et d'une reconnaissance de l'académie de médecine.
Les modes d'action de la phytothérapie restent encore dans certains cas inconnus ou originaux mais dans le principe se rapproche de la démarche allopathique.
C'est à dire qu'il s'agit d'une molécule ou d'une association de plusieurs molécules qui induisent une réaction biochimique qui aura un effet contraire à la maladie.
Effectivement les traitements sont souvent moins agressif que les médicaments allopathiques, ce qui ne veut pas dire NON agressif ou dénué d'effets secondaire
La phytothérapie s'adresse à des problèmes souvent dits de sociétés ( stress, migraines, surpoids, arthroses, vieillissement...) ce qui ne veut pas dire non plus que leur action est lente
Elles peuvent donc être aussi utilisée dans certaines situation aigues ( reste à définir ce que l'on met sous le terme "urgences")
En ce qui concerne l'homéopathie, c'est effectivement un remède énergétique, qui répond lui à la loi des similitudes, et qui par son message poussera le corps à se désengager de la maladie.
L'homéopathie n'est à mon sens pas plus que la phytothérapie une médecine douce et les effets d'un remède mal choisi peuvent être dramatiques