Santé et mode de vie

Evidemment puisque tu en as conscience, je parle plutôt de ce que nous n'avons nous mêmes pas conscience mais que eux perçoivent à 100km...
Moi aussi je me fait sans cesse du souci pour eux... mais dans une mesure qui n'interfère pas sur leur mode de vie ou à minima

après oui un accident de barbelé ne nécéssite pas de ne plus mettre le cheval au près, de l'huile de coude et une bonne cloture electrique peut y reméder. par peur des barbelés, j'ai doublé de cloture electrique le champ de toto mais en aucun cas je l'aurais empecher de profiter de l'herbe et de l'espace.mieux vaut prévenir que guérir. pour khalife cet été ça sera avec julot et un autre copain avec qui il s'entend bien qu'il ira au près, ils se connaissent , vont au paddock ensemble, se gratouillent, jouent donc pas de soucis d'entente et encore moins dans 3 hectare...
le système de pension pour lequel j'ai opté respecte son rythme, il marche la journée et grignote un peu d'herbe ou du foin...perso je ne choisirait jamais pour mes chevaux le système du box 23h/sur 24h sauf si necéssaire pour sa santé. je pratique depuis 7 ans, box nuit et paddock journée(grand paddock)et de avril/mai jusqu'a nov c près nuit et jours. je ne supporterai pas de savoir mes chevaux enfermés dans un petit box tte la journée, après c mon avis pour mes chevaux et je ne juge personne, chacun est libre de faire ce qu'il veut et surtout ce qu'il peut. un cheval s'adapte toujours a une vie de près , c en effet nos craintes qui nous empeche des fois de franchir le pas et c dommage. je vois ça souvent pour des chevaux de sport en préretraite, des qu'ils ont gouté au près, ils retrouvent un peu leur carafon impétueux,! c marrant, mais les mettre au près ne signifie pas oublier de s'en occuper, et de les monter. perso je garde le meme rythme de boulot que ce soit hiver comme été.

Amlalad, quand tu écris "Les chevaux n'ont pas à être victimes de nos angoisses"
Je comprend tout à fait le sens de tes "paroles" mais dans la forme il y a un coté un peu culpabilisant sur lequel je ne suis pas tout à fait d'accord

En fait tu pourras observé que dans certains couples cavalier / cheval, le cheval va apaiser le tension de son cavalier et le couple va s'équilibrer, d'autres fois tu verras qu'à l'inverse le cavalier va tranquilliser et détendre un cheval stressé et le couple va là encore s'équilibrer.

D'autres fois on observera que le cheval manifeste une pathologie et on s'interrogera sur le lien avec la problématique émotionnelle du cavalier
Et là je pense comme toi qu'il y a un lien.
Mais là ou je diverge un peu de ton avis c'est que le cheval ne pourra exprimer une pathologie favorisée par la problématique émotionnelle de son cavalier que s'il porte déjà en lui une empreinte émotionnelle de ce stress. Un peu comme si le "stress" du cavalier se mettait en phase avec celui du cheval présent, à un état latent, et venait le réactiver

Artdevie

J'ajouterai aussi qu'un cheval qui developpe une pathologie ne veux pas forcément dire que son cavalier à des problèmes émotionnels. Ce sont aussi des êtres à part entière qui ont leur propre chemin de vie.
Je ne cherche pas à dire qu'il ne faut pas se remmetre en question lorsque notre cheval développe des problèmes mais que nous ne sommes pas tout le temps la cause de ces problèmes. Nous ne sommes pas leur centre du monde !

J'entends bien ce que vous dites, seulement je pousse la reflexion plus loin et compte d'ailleurs en faire mon métier donc heureusement , après que tout le monde ne soit pas d'accord je le comprends. Je m'interesse bcp aux travaux de Linda Kohanov, et me forme en parallèle en équithérapie donc les liens entre cavaliers et chevaux je n'y échappe pas et doit les étudier sous toutes les coutures, mais je ne force personne à partager mon avis (ni à y croire !), les gens interessés par mon approche seront me trouver pour échanger ...

c'est vraiment très complexe cette approche, en tout cas trop pour moi........le cheval est un animal qui réagit naturellement avec simplicité, a nous aussi de ne pas nous poser trop de question sinon je crois qu'on va avoir du mal a s'en sortir au final..nous avons dejà des rapports compliqués entre humains alors pourquoi faire de meme avec un animal qui réagit simplement par instinct....? ya pas besoin de se prendre la tete pour voir si son cheval est bien ou pas bien, si on s'entends bien avec ou pas. oui le cheval est une éponge, il ressent tout ce que l'on dégage mais ne l'interprète pas forcément comme nous, a nous d'apprendre a faire le vide si on peut, les rapports cavalier cheval sont là aussi pour nous aider a nous controler, a nous faire du bien....

Et (je parle pour moi parce que c'est ce que je connais ) je suis bien convaincue que si on a cette relation avec ma jument c'est parce que ELLE le veut bien aussi... et je pense aussi que c'est pas forcément moi qui ait choisi...
et pi moi j'aime bien faire de l'antropomorphisme !

antropomorphisme! ce terme n'est pas toujours mal adapté, un truc tout bete= comment expliquer que le toto quand je suis pas enceinte fait l'imbecile en main, et des que je suis grosse et que j'ai l'air fatiguée marche a deux a l'heure, meme s'il ne bosse pas depuis qq temps?alors il doit sentir que je suis naze c sur, ou alors a 'til pitié de la grosse dame?

toto38 a écrit:

antropomorphisme! ce terme n'est pas toujours mal adapté, un truc tout bete= comment expliquer que le toto quand je suis pas enceinte fait l'imbecile en main, et des que je suis grosse et que j'ai l'air fatiguée marche a deux a l'heure, meme s'il ne bosse pas depuis qq temps?alors il doit sentir que je suis naze c sur, ou alors a 'til pitié de la grosse dame?

Oui Steff c'est bien comme ça que je l'entendais.... comme lorsqu'on a mal qq part, (en béquille par exemple...) malgré tout t'arrive à mener ta jument en main et elle ne bronche pas ? pourquoi quand on a des coups de blues ils sont beaucoup plus calins comme si ils cherchaient à nous consoler ? enfin, ça ça risque d'être pris pour de l'antropomorphisme mais on le vit au quotidien hein ?

Euh pardon mais j'crois que je suis carrément HS...

mais non t pas HS, on est HS ttes les deux

Alors là je suis complètement d'accord avec vous dans vos exemples, seulement vous ne parlez pas d'anthropomorphisme quand vous évoquez la relation avec vos chevaux qui change qd vous êtes enceintes, fatiguées ou autre mais bien de ce que je parle (dans la relation au cheval façon Kohanov).
L'anthropomorphisme, c'est plutôt, le fait de faire penser les chevaux comme des humains , et de le faire vivre à notre image, comme dormir au chaud, le couvrir, manger des protéines pour avoir de l'énergie....

Citation :

mais non t pas HS, on est HS ttes les deux

dans ce cas!

Citation :

pourquoi quand on a des coups de blues ils sont beaucoup plus calins comme si ils cherchaient à nous consoler ? enfin, ça ça risque d'être pris pour de l'antropomorphisme mais on le vit au quotidien hein ?

Non, ça c'est de l'interprétation, et c'est ce qui rend notre relation aux chevaux si riche, enfin ce n'est que mon avis

Citation :

L'anthropomorphisme, c'est plutôt, le fait de penser les cheval comme des humains , et de le faire vivre à notre image, comme dormir au chaud, le couvrir, manger des protéines pour avoir de l'énergie....

ah oui c ça, quelle cloche je suis!!!! mais il y en a un peu quand meme car on croit que nos chevaux pensent comme nous non? allez dis moi que je suis pas carrément a coté de la plaque, stp!!

J'ai pas compris

Tu prends comme référence le Tao du cheval ?

Par contre un truc tout bête, comment expliquer que par deux fois j'ai senti que ma jument était mal alors que je n'étais pas avec elle ? Sur le moment je n'y ai pas pensé mais après je me suis posé qqs questions;... et à mon niveau je me suis juste dit qu'on était tellement proches qu'on ressentait les choses ?

non marie, tu es folle!!!!!!!!!je rigole!!!!tu es médium?

Oui mais ça je le saaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiissssssssssssssss !!!

Citation :

Tu prends comme référence le Tao du cheval ?

oui, entre autres

je suppose que quand tu es enceinte ou avec des béquilles tu adoptes sans t'en rendre compte un comportement different, tu es concentré sur tes gestes( pour ta sécurité), tes postures, ton energie "signale" au cheval les "limites" que tu lui demande (c'est peut etre pas vraiment les bons termes)

je pense qu'ils nous "lisent" et qu'on imagine pas a tel point on leur "parle" sans s'en rendre compte, (malheureusement pour nous ça vire souvent au dialogue de sourds d'ailleur )

Caroline a écrit:

J'ajouterai aussi qu'un cheval qui developpe une pathologie ne veux pas forcément dire que son cavalier à des problèmes émotionnels. Ce sont aussi des êtres à part entière qui ont leur propre chemin de vie.
Je ne cherche pas à dire qu'il ne faut pas se remmetre en question lorsque notre cheval développe des problèmes mais que nous ne sommes pas tout le temps la cause de ces problèmes. Nous ne sommes pas leur centre du monde !

Tout à fait d'accord avec toi Caroline, le cheval a son propre ressenti, chaque jour pour lui est comme pour nous un jour nouveau, sa façon de réagir et son état émotionnel seront différents selon son humeur du jour, son état de fatigue, le temps, le lieu ....
Un jour il pourra vivre sans stress une situation et réagira dans la panique le lendemain pour la même situation sans que nous soyons intervenu en quoique ce soit

Pour toi Amlalad, puisque tu t'intéresses à cet aspect du soin au cheval, l'empreinte émotionnelle responsable un jour "peut être" de l'émergence d'une problématique peut être un héritage de sa propre lignée.
Et tu verras quant tu traiteras les chevaux que si le cheval décide de garder sa problématique et de ne pas rompre avec cet héritage que tu ne pourras rien faire pour l'aider.
Et remettre en cause le cavalier ne servira à rien.

Citation :

le cheval a son propre ressenti, chaque jour pour lui est comme pour nous un jour nouveau, sa façon de réagir et son état émotionnel seront différents selon son humeur du jour, son état de fatigue, le temps, le lieu ....

Oui et encore heureux , je n'ai jamais dit le contraire, c'est pas de cela que je parlais, je considérais plus la façon dont on conçoit le cheval et la manière dont on s'en occupe qui reflète qd même svt ce que nous sommes au fond de nous.

Ce que je voulais mettre en avant c'est qu'on sous-estimes souvent l'impact que le cavalier/propriétaire peut avoir sur le cheval, et réciproquement le cheval va susciter des émotions plus "fortes" chez l'homme.

Citation :

Et tu verras quant tu traiteras les chevaux que si le cheval décide de garder sa problématique et de ne pas rompre avec cet héritage que tu ne pourras rien faire pour l'aider

Je suis d'accord avec toi qd tu dis que c'est le cheval qui décide bien que je ne le considère pas comme qqch de définitif car on peut l'aider et l'accompagner dans sa guérison. Mais s'il enchaine des pbs à répetition je pense qu'il faut s'intéresser à la relation et comprendre pourquoi le cheval refuse de guérir, dans ce cas j'opte pour une guérison du couple, ce qui n'a rien d'accusant ni de culpabilisant poour le proprio, c'est simplement aller chercher une aide.
Je pense que qd on ne peut pas aider un cheval, c'est qu'il n'est surement pas prêt, ou peut-être qu'il n'a pas rencontré les bonnes personnes, ou tout simplement ce n'est pas le moment, mais que la "révélation" arrivera que des mois, ou des années plus tard.

Parmi les derniers chevaux arrivés à la maison, on a 2 exemples intéressants au point de vue des pbs physiques comme psychologiques.
Pour Neil, il s'agissait plus de traumatismes physiques dus à un accident, il a bénéficié de bcp de soins ( ostéo, reîki, kinésiologie, traitements homéo et fleurs de Bach...) et malgré tout cela ça revenait c'était chronique, les deux ans où on l'a eu au pair (en dépôt vente par l'éleveur, donc susceptible d'être acheté du jour au lendemain) , il n'arrêtait pas d'avoir des soucis de santé, et du moment où on l'a acheté c'était terminé, comme quoi on ne comprenait pas ni nous ni les intervenants de santé ce qu'il voulait nous dire... je pense parfois qu'on peut leur faire du bien (comme du mal) sans en avoir conscience.

Pour Pacha, ça fait un an qu'il est à la maison, bien qu'il soit en excellente santé au niveau physique, il communique que depuis quelques mois, il était comme autiste, bien qu'il ait eu le même traitement que Neil, on l'a attendu, aimé... sans résulats apparents et pourtant il enregistrait tous ce qu'on faisait pour lui, car du jour au lendemain, il s'est enfin révélé, et est devenu très proche de nous au point d'être presque exclusif et excessif (il hennit svt à notre vue, et surtout il est devenu très expressif et nous fait comprendre très clairement ce qui va ou non), maintenant il faut qu'il apprenne à modérer . Tout ça pour dire que qd tu dis qu'on ne peut rien faire, tout le positif qu'on peut donner au cheval aura des répercussions un jour ou l'autre même si ce n'est pas dans l'immédiat. Les différentes personnes qui sont intervenues pour nos chevaux n'ont pas eu l'impression d'avoir été efficace ni d'avoir pu l'aider, et pourtant je suis persuadée que c'était très efficace.
A mon avis, il faut attendre que le cheval s'autorise à guérir, mais il ne peut se l'autoriser que si son environnement n'est pas nuisible pour lui, sinon il garde cette défense quelle qu'elle soit , qui lui appartient pleinement et il conserve son libre-arbitre.