Parmi plusieurs belles histoires, celle-ci ...

En 1996 je résidais près de Chartres en Eure et Loir et cette année-là il y a eu de grosses inondations. Je résidais dans un petit village au sud et j'avais l'habitude de faire des ballades et entrainements à l'endurance autour de ballastières (lacs artificiels) tout à côté de mon village. Donc par un froid dimanche d'hiver, je décide d'effectuer la ballade quotidienne malgré les importantes inondations des derniers jours. Nous voilà partis Hazus mon pur sang arabe et moi pour faire le tour des ballastières comme à l'habitude. Effectivement dans les chemins où nous avions l'habitude de passer l'eau atteignit par endroit le ventre de mon doudou. Courageusement nous avancions jusqu'au passage d'un petit pont enjambant l'Eure et qui était lui aussi recouvert d'eau qui charriait comme un torrent. Ce petit pont ne possédait pas de rambarde, donc me fiant à mes habitudes, j'engage Hazus qui avance vaillamment me faisant toute confiance. Seulement arrivés au milieu j'ai mal évalué les distance et nous avons tous deux versés dans l'eau. Là où tous les jours nous avions pied, ce jour là nous avons bu la tasse, coulant sous l'eau. J'ai par réflexe accroché mes deux bras autour du cou d'Hazus et lorsque nous avons émergé, il s'est mis à nager et luttant contre le courant il nous a sortis de l'eau. Ce jour-là, il m'a sauvé la vie car vu le courant je me serais certainement noyée. Gelés et transis nous sommes rentrés à la maison où je me suis d'abord occupé de lui.
Je réalise encore aujourd'hui l'énormité de mon inconscience et le courage fantastique de ce petit étalon arabe. Il m'a quitté en 2009 mais est pour toujours dans ma tête et mon cœur.

Cathy61 a écrit:: En 1995 je résidais près de Chartres en Eure et Loir et cette année-là il y a eu de grosses inondations. Je résidais dans un petit village au sud et j'avais l'habitude de faire des ballades et entrainements à l'endurance autour de ballastières (lacs artificiels) tout à côté de mon village. Donc par un froid dimanche d'hiver, je décide d'effectuer la ballade quotidienne malgré les importantes inondations des derniers jours. Nous voilà partis Hazus mon pur sang arabe et moi pour faire le tour des ballastières comme à l'habitude. Effectivement dans les chemins où nous avions l'habitude de passer l'eau atteignit par endroit le ventre de mon doudou. Courageusement nous avancions jusqu'au passage d'un petit pont enjambant l'Eure et qui était lui aussi recouvert d'eau qui charriait comme un torrent. Ce petit pont ne possédait pas de rambarde, donc me fiant à mes habitudes, j'engage Hazus qui avance vaillamment me faisant toute confiance. Seulement arrivés au milieu j'ai mal évalué les distance et nous avons tous deux versés dans l'eau. Là où tous les jours nous avions pied, ce jour là nous avons bu la tasse, coulant sous l'eau. J'ai par réflexe accroché mes deux bras autour du cou d'Hazus et lorsque nous avons émergé, il s'est mis à nager et luttant contre le courant il nous a sortis de l'eau. Ce jour-là, il m'a sauvé la vie car vu le courant je me serais certainement noyée. Gelés et transis nous sommes rentrés à la maison où je me suis d'abord occupé de lui.
Je réalise encore aujourd'hui l'énormité de mon inconscience et le courage fantastique de ce petit étalon arabe. Il m'a quitté en 2009 mais est pour toujours dans ma tête et mon cœur.

Lire 1995 et non pas 1996. Alzheimer quand tu commences ! Wink