Randonnée humide en Margeride

Tu sais quoi me dit Eric ce matin là, il neige !



Et pourtant, nous sommes le 16 mai et nous nous apprêtons à partir à la découverte de la Margeride, partie nord-est du département de la Lozère.
Nous sommes arrivés la veille à Châteauneuf de Randon, jolie commune connue pour être le lieu de la mort de Bertrand Du Guesclin et qui sera le point de départ de notre boucle de 6 jours en terre de granit.
Nous avons dormi à l'hôtel de la Poste et des Voyageurs qui fait gîte équestre et nos chevaux profitent d'un grand et vaste pré en contrebas de l'hôtel. L'accueil y est sympa, l'hôtel est très confortable et on y mange bien pour un prix très correct.





Alain et son cheval Luska sont de l'aventure, nous, nous avons Ibis et Cirko comme montures. La neige s'arrête rapidement de tomber mais le froid est bien là qui nous pique les doigts. Alain a revêtu sa tenue complète anti-glagla !



Nous sommes à environ 1100 m d'altitude et ça n'arrange pas les choses. Bien engoncés dans nos multiples couches de vêtements nous partons plein sud et d'un pas décidé sur la petite route, puis le sentier, du tour de la Margeride.
Cheyenne, alias "Chéché", notre chienne, se fout du temps et trottine joyeusement en tête.



C'est brumeux et humide mais c'est quand même chouette et les chemins sont extra !







Nous pénétrons dans la forêt, nous sommes toujours sur le sentier du tour de la Margeride, lorsque surgit devant nous un engin de déforestation. Une très importante coupe de bois est en cours le long du chemin.



Le conducteur arrête son engin et vient nous parler :
" Vous ne pourrez pas passer nous dit-il, il y a énormément d'arbres abattus sur le chemin ! "
Nous expliquons que nous sommes en randonnée pour 6 jours, que c'est un sentier balisé et qu'il faut que nous passions car nous n'avons pas d'autre possibilité proche.
Alors, très gentiment, il remonte dans son énorme tracteur, démarre et nous devance afin d'ôter de notre passage tous les arbres mis en travers lors de la coupe et cela sur plusieurs centaines de mètres !





- "Ca y est, je peux courir à nouveau devant ?"
Semble me demander Cheyenne lorsque nous quittons notre gentil forestier après moult remerciements.



Nous quittons la forêt et suivons le sentier qui nous amène au petit village de Laubert.














Dans Laubert, nous tournons sur le GR 43 en direction du lac de Charpal.













On croise personne et pour cause il tombe des cordes lorsque nous longeons le lac de Charpal !





Nous pensions passer sur le barrage qui retient l'eau du lac, or, surprise, il est fermé . Ce n'est pas grave, nous avisons, sur la carte, un sentier qui passe juste en contrebas et qui nous permet de passer en toute sécurité et de rejoindre notre tracé initial.





Sur le petit pont qui enjambe la descente d'eau juste sous le barrage :



La maison forestière de Charpal (ONF)



Nous avions prévu de continuer sur le GR 43 et de passer par le Truc de Fortunio (oui oui ça s'appelle comme ça !) et le signal de Randon avec une petite grimpette à 1500m d'altitude mais il pleut tellement que nous écourtons notre tracé en continuant sur le sentier du tour de Margeride qui nous amène, lui aussi, au gîte, où nous avons hâte de nous mettre au sec et au chaud.





Le ciel, par moments, est anthracite...



...puis, se dégage, nous laissant, un peu l'espoir d'une accalmie. La nature est vraiment belle, c'est dommage que nous n'en profitions pas plus.





Nous voici en vue du village "Le Giraldès" où nous devons faire étape.



Nous sommes bien contents de poser pied à terre devant le gîte de la famille Amarger.



La propriétaire et son adorable petit garçon nous accueillent avec le sourire et, après avoir mis nos chevaux dans le pré bien vert, nous offrent un bon thé bien chaud et réconfortant. La grande cheminée de la maison est allumée et nous en profitons pour faire sécher nos chaussures, le bas de mes chaps et nos gants bien trempés.
Cheyenne est fatiguée et après avoir englouti sa ration de croquettes, elle s'endort très vite à nos pieds.

Encore une super rando Catherine mais bon rappelle moi de ne jamais venir avec vous au printemps vous attirez la neige. Moi qui croyais que c'était papi Alain le chat noir

Muriel a écrit:

Encore une super rando Catherine mais bon rappelle moi de ne jamais venir avec vous au printemps vous attirez la neige. Moi qui croyais que c'était papi Alain le chat noir

Mumu, c'est la première fois en 10 ans qu'on a un tel temps pourri, bon, c'est vrai là on cumule mais c'est pour tout le monde ou presque le temps de m..... cette année !

BRAVO les courageux et merci pour ce reportage

Sympa!
Tout ce que j aime
Alors? Impression du trait en rando ?
Moi je suis une addicte

Encore une superbe rando à votre actif
Le mauvais temps est vraiment partout
Merci pour ce beau reportage

Nous nous sommes régalés d'un bon repas avec les produits de la ferme, pâté et saucisses maisons...entre autres et avons passé un très agréable moment en compagnie de notre hôtesse qui nous a longuement parlé de son élevage d'aurochs-reconstitués (les aurochs ont disparu au 17ème siècle) et de chevaux de Tarpan également reconstitués puisque le dernier a disparu au zoo de Munich en 1887.
Ci-dessus un petit extrait de Wikipédia pour ceux qui désirent en savoir plus sur l'aurochs reconstitué.

L'aurochs-reconstitué ou aurochs de Heck
L'aurochs reconstitué" selon son nom officiel au sein du catalogue des races bovines françaises (code race n°3039) ou « aurochs de Heck » (nom vernaculaire le plus courant en France jusqu'à la fin des années 90 ou « néo aurochs », est une sélection de races bovines domestiques menée en Allemagne dans les années 1920 et 1930 par les frères Heck. Ce mélange visait à recréer le type originel sauvage des bovins domestiques, c’est-à-dire l'aurochs originel, Bos primigenius.
La méthode utilisée était de croiser des races domestiques « rustiques », supposées plus proches de l'aurochs des origines, afin de recréer une diversité génétique moins marquée par la dérive génétique découlant de la domestication, puis de sélectionner dans le groupe d'animaux ainsi obtenus ceux ressemblant le plus au phénotype (apparence physique) originel. Ce phénotype étant supposé être un bon indicateur d'une proximité avec le génotype (patrimoine génétique) originel. En termes de ressemblance, le résultat n'a été que partiel. L'apparence physique offre des ressemblances avec l'original, et la capacité à vivre en liberté est bien documentée, l'animal vivant dans des réserves naturelles de Pays-Bas, comme Oostvaardersplassen, depuis 1983. Mais la taille reste inférieure à celle de l'aurochs sauvage, les cornes sont nettement plus petites, et la couleur est généralement plus claire.
La méthode utilisée, ainsi que la personnalité des frères Heck, proches du régime nazi, a entraîné depuis l'après-guerre des polémiques assez vives, certains biologistes considérant l'aurochs reconstitué comme une supercherie, d'autres, surtout en Allemagne et aux Pays-Bas, défendant la démarche, et même l'introduction de l'animal dans des espaces sauvages.

Depuis le début des années 2000, des éleveurs allemands ont entrepris d'introduire de nouvelles variétés bovines domestiques dans des groupes reproducteurs d'aurochs de Heck. Ces variétés, aux cornes et à la taille plus imposantes, ont donné des petits groupes d'animaux plus proches en apparence de l'aurochs sauvage. L'aurochs de Heck actuel regroupe donc une majorité d'animaux dont l'apparence et les caractéristiques génétiques sont fixées depuis les frères Heck, et une petite minorité d'animaux dont les caractéristiques sont en train d'être revues pour se rapprocher du phénotype sauvage.

Diverses races obtenues par croisements de formes primitives ou ressemblant à l'aurochs ont été réintroduites en milieu naturel, par exemple aux Pays-Bas et en Hongrie, où elles visent à contrôler la végétation et empêcher la prolifération des arbres.

Le lendemain matin, nous préparons nos montures sous un ciel capricieux mais sans pluie.



Le chemin de départ est juste derrière la ferme, au passage nous admirons l'étalon Tarpan qui fait le fier à notre approche.



Le coin est superbe malheureusement nous ne réussirons pas à voir de près les aurochs qui vivent toute l'année dehors sur ces immenses pâtures.





La suite bientôt....

quel courage !! Merci pour ce beau reportage !

très belle photo de l'étalon tarpan ...toujours aussi chouette..ce coin et ...ton réçit d'aventure

allez..ça continue !!

Le ciel est mitigé et puis d'un coup s'obscurcit, soudain une averse de grêle cingle nos vestes et nos chevaux. Nous enfilons en vitesse nos ponchos.



Heureusement, les grêlons ne sont pas bien gros et l'averse ne dure pas.



Nous repartons avec nos ponchos qui flottent au vent et guettant ce ciel qui nous menace.





Quelques rares fois, le soleil réussit à percer l'épaisse couche nuageuse.
Chéché est en pleine forme, infatigable et toujours joyeuse c'est une compagne canine bien agréable.



Cette étape est entièrement dans la nature. Nous couperons 2 routes et ne traverserons aucun village !

Après le passage du col des 3 soeurs



Nous traversons une forêt d'épineux sur plusieurs kilomètres, c'est un peu plus monotone, nous sommes dans la Maniale de la croix de Bor.



Les hommes ont quitté le poncho, pas moi qui suis moins optimiste !



La piste est superbe et bien tentante pour galoper, ce dont on ne se privera pas !





Traversée d'une forêt de jeunes mélèzes



Et paysages de landes



Nous arrivons à la station de ski de fond des Bouviers. Y'a pas de neige, ouf !



C'est à la baraque des Bouviers, gîte d'accueil départemental pour les skieurs, que nous passerons la nuit. C'est spacieux et très propre, nous sommes seuls dans un grand dortoir. Il n'y a pas de restauration dans le gîte mais c'est pas grave puisque juste en face une petite auberge nous permet de nous régaler d'une saucisse accompagnée d'aligot. Les chevaux sont dans un grand pré à 100 m de la baraque. 12 euros par personne pour la nuit et gratos pour les chevaux, c'est un bon rapport qualité/prix.





La météo annoncée pour le lendemain est très mauvaise.Toute la nuit nous entendrons la pluie battre les carreaux de notre chambre.
Le lendemain matin il pleut toujours des hallebardes, nous sommes catastrophés et envisageons de renoncer à notre étape vers Le Malzieu puis après consultation de la météo locale un peu plus précise nous reprenons espoir car des éclaircies sont annoncées pour la fin de matinée.
Nous nous équipons donc du mieux possible pour affronter la pluie, les chevaux sont pas du tout motivés, Luska tremble de froid et Cheyenne d'habitude si en enjouée regarde dehors d'un air étonnée et se recouche pour bien nous faire comprendre son désaccord



Eric et moi bâchons nos chevaux pour protéger au mieux notre matériel, c'est une première pour Cirko qui, malgré le vent qui fait s'envoler la bâche, ne bougera pas une oreille . Super content de son jeunot, Eric !



Nous chevauchons dans le silence, emmitouflés dans nos vêtements pour ne pas laisser la moindre goutte d'eau s'infiltrer.



J'ai vraiment l'impression d'être en automne ! L'étape prévue est longue et pour ne pas trop fatiguer Cheyenne en plus de la pluie glaciale nous avons pris ses sacoches dans les nôtres.





Mon apn est étanche et je fais donc quand même des photos. Les ronds troubles sur les photos sont les gouttes d'eau sur la fenêtre qui protège l'objectif !



Traversée de Ste Eulalie





Nous sommes toujours sur le sentier du GR de pays du tour de la Margeride.



L'intérêt du chapeau sur la capuche c'est que la capuche tourne quand tu tournes la tête ! (faut que j'en parle à Dany Boon ! )



Comme annoncé, en fin de matinée, la pluie cesse.



Nous en profitons pour faire la pause déjeuner.



Nous sommes à 2km de chez Pauline , membre d'un autre forum de cavaliers randonneurs et que nous ne connaissons qu'à travers les photos. Un petit coup de fil et nous annonçons notre arrivée pour le café ! Ces 2 km se feront sous le soleil, ça change tout, surtout que le coin est splendide !







Nous passons un excellent moment en compagnie de Pauline et de sa sympathique famille. Bien sûr, nous parlons cheval (mérens, car Pauline a un élevage) et randonnées !
Nous nous séparons avec le regret de ne pas pouvoir prolonger ce moment ensemble car il nous reste encore deux heures de route avant notre étape au village "Le Malzieu".
Photo souvenir de Pauline avec Mathis (son petit garçon) et Cheyenne.

Emouvants souvenirs ... !
Il n'est pas fréquent de chevaucher dans de telles conditions.
C'est une nouvelle aventure...

Alain a écrit:

Emouvants souvenirs ... !
Il n'est pas fréquent de chevaucher dans de telles conditions.
C'est une nouvelle aventure...

C'est vrai Alain, t'es pas dégoûté ? C'était quand même bien hein ?

En repartant nous passons devant la pâture des mérens de Pauline.



On a remis le poncho car le ciel joue encore avec nos nerfs.



Les chemins sont bien mignons chez Pauline !







mais quel ciel changeant.... !!!!









Nous arrivons vers 17h au village Le Malzieu où nous cherchons le petit centre équestre situé tout près de la rivière et qui doit accueillir nos chevaux pour la nuit.





Nous avons pris contact avec Sonia, la propriétaire, qui ne tarde pas à arriver. Nos chevaux désellés prennent possession d'un grand paddock et de bon foin.



Nous, nous allons chez un gentil couple de retraités qui a un petit gîte à 300 m de là et qui nous fera goûter leurs merveilleuses cochonnailles maison : Fricandeau, jambon cru, saucisse sèche ainsi qu'un divin ragoût de veau aux mousserons.
Devant notre enthousiasme lors de la dégustation le couple nous fera cadeau du restant des cochonnailles pour notre pique-nique du lendemain et des autres jours ! Vraiment sympa !

Le lendemain matin, pas vraiment d'amélioration question ciel donc, par précaution, je re-bâche !



Nous allons refaire une bonne partie du chemin de la veille en sens inverse avant de bifurquer vers l'est.





On se prend encore une bonne rincée !



Notre prairie de pique-nique (debout) !

Rien à rajouter aux commentaires de Catherine qui exprime ses talents de journaliste.
Juste quelques images qui montrent les magnifiques étendues de la Lozère, cette nature encore si pure et si belle.
Merci à Pauline pour la douceur de son accueil. Dans ces conditions difficiles, c'est fou l'importance que prennent toutes les manifestations amicales : les sourires, le feu dans la cheminée, le café chaud, le gâteau...

Merci Alain pour ce super souvenir !

je continu mon récit :

Nous reprenons donc une partie du chemin de la veille pour finir par bifurquer vers l'est. Nous empruntons le GR65 qui va vers Compostelle et là, c'est évident, nous croisons d'un coup bien plus de monde (même si les photos ne le reflètent pas) !





la chapelle Saint Roch et le refuge pour les pélerins.



La fontaine Saint Roch et sa source miraculeuse !



Un peu plus loin on trouve la neige si, si !



puis, à notre grande stupéfaction, nous découvrons le site du gîte "le sauvage" où nous devons passer la nuit. Nous nous attendions à une petite maison perdue dans la nature et nous découvrons un immense bâtiment et plein de voitures.



Le lieu est superbe et imposant, c'est une très grande ancienne ferme qui appartenait à l'hôtel Dieu du Puy en Velay. C'est, maintenant, principalement un accueil pour les pèlerins de Compostelle. Au début, nous avons eu quelques a priori lorsque nous avons vu tout ce monde puis finalement nous avons été très agréablement surpris. Depuis 18 mois, le conseil régional à confié la gestion du site à un groupement de 33 agriculteurs. Résultats: un très bon accueil, une table bien garnie et avec que des produits locaux (nous avons mangé une bonne soupe de légumes, de la viande d'Aubrac en pot au feu très très tendre, des fromages locaux et une pana cota à la verveine, un délice !! ). Nous étions dans un dortoir de 6 personnes mais nos compagnons de chambrée ont été discrets.
C'est spacieux: cuisine indépendante si vous ne voulez pas manger à l'auberge, salles de bains...et c'est très propre (pour 32 euros 50 tout compris).
L'accueil des chevaux est gratuit et Cheyenne, qui n'a pas eu le droit de rentrer dans le gîte, a dormi dans la sellerie, une cave pas humide malgré les apparences et dans laquelle nous lui avons aménagé un dodo confortable à l'aide d'une palette, une bâche et un tapis de cheval. S'adaptant très facilement à toutes les situations, elle a vite compris et n'a manifesté aucun désaccord à passer la nuit là.



Le lendemain matin les bourrasques de neige succèdent en quelques minutes au plein soleil. Voici deux photos prises à 10 min d'intervalle !




Nous repartirons, finalement, sous un timide soleil.
Quelques vues du domaine du sauvage et de ses alentours :











Nous nous engageons sur une variante du GR4, au début, de ci de là, quelques plaques de neige persistent. Comme nous redescendons en altitude (au Sauvage nous étions à environ 1300 m d'altitude), la neige disparaît rapidement des chemins.







Que c'est beau les prés parsemés de jonquilles et les petits chemins bordés de cailloux moussus, avec le !









On traverse le village de Saint Paul le Froid. On se demande bien pourquoi ça s'appelle comme ça !



Le soleil nous fait des infidélités, pff, ça pouvait pas durer !!



Un des nombreux troupeau de vaches que nous avons croisé ainsi qu'un impressionnant taureau. La Lozère est principalement une terre d'élevage.





Et les chemins..... partout superbes, et quel régal pour faire quelques foulées de trot ou de galop !

A Grandrieu, petit détour par la fontaine....



....avant traverser la rivière sur un charmant petit pont.





Un dernier regard sur Grandrieu dont nous nous éloignons.



Pas de pluie sur cette étape et même quelques rayons de soleil, ça fait du bien !













Nous arrivons au village "Les salles" et c'est chez Jérome Villedieu au Relais Sallésien que nous posons nos sacoches pour notre avant dernière nuit en Margeride.
Jérome est un hyper actif adorable, éleveur de Quater horses et de vaches Highland bio, patron de centre équestre qui fait aussi gîte et qui s'occupe aussi d'aménagements paysagers !
Nous avons passé une super soirée en sa compagnie et celle de sa maman, avons dégusté la viande de son élevage bio de vache écossaises.
Encore une super adresse !
Nous avons dormi dans le joli petit gîte juste à côté de sa maison.



Du gîte on a une sacrée belle vue



Les chevaux se gavent toute la nuit dans un immense pré, bourré de pissenlit.



Lorsque nous allons les chercher ce matin là, dernier jour de notre randonnée, Cheyenne se roule comme une petite folle dans l'herbe fraîche. Visiblement elle est en pleine forme malgré les nombreux kilomètres parcourus depuis 5 jours.



Nous préparons les chevaux pendant que Cheyenne copine avec les chiens de Jérome.



Nous repartons sur nos pas de la veille sur environ 1 km puis bifurquons dans la forêt. Jérome nous a fait quelques modifications sur le tracé prévu afin que nous ne rencontrions pas de difficultés. Par contre, dans les bois, les chemins sont un peu détrempés ! Pas de problèmes pour nos poilus qui passent partout !



après ce petit passage en forêt nous retrouvons les supers pistes en sable.









Puis nous traverserons la petite ville d'Auroux



La rivière "Le Chapeauroux" ...



...que nous avons traversée par ce pont.

Ton récit me rappelle ma rando "arrosée" en Alsace il y a quelques années, même condition sauf encore plus les nerfs car s' était en Août

superbe!!!
malgré un temps maussade, les photos donnent très envies de découvrir cette région!!!
et puis ces chemins sablonneux... ça fait réver!!!

Juste après Auroux nous retrouvons les magnifiques pistes en sable, au loin de l'autre côté de la vallée où coule le Chapeauroux, le château de Soulages.





Un gué sympa à traverser, d'habitude peu profond (mais les petits ruisseaux deviennent vite des petites rivières avec les intempéries de ces derniers temps). Luska en tête a à peine hésité et Cheyenne s'est payé une bonne nage. Ses pieds palmés et son amour immodéré pour l'eau nous font penser depuis toujours qu'elle a surement des ancêtres style labrador ou retriver.







le village "Les Moulins"



Comme il ne pleut pas, nous savourons d'autant plus cette dernière journée en Margeride, les chemins, les paysages, les villages, tout est beau et tranquille.











Une petite pause et Cirko en profite pour témoigner son affection naissante à son maître Eric, attendri par ce témoignage de tendresse de la part de son gros pépère.



Nous commençons à apercevoir la vallée du Chapeauroux que nous allons traverser pour remonter en face vers notre but ultime : Châteauneuf de Randon



Dans la vallée :





et sur le sentier qui monte en direction de Châteauneuf de Randon





Un dernier regard vers la vallée....



....avant de déboucher sur la grande place de Châteauneuf de Randon où trône la statue de Du Guesclin : ce guerrier hors pair qui a survécu à des tas de batailles sanglantes et qui est mort, ici, en 1380, d'une simple dysenterie







encore 2 km et nous retrouvons l'Hôtel de la Poste et nos véhicules. Notre randonnée en Margeride est bel et bien terminée !

Vous etes vraiment une bande de veinard trop la chance... Je suis dégoutée d'être restée chez moi...

Demandez la prochaine fois... je vous dirai à quelle saison il faut partir

En tout cas le reportage est au top comme toujours, une belle équipe. Les paysages doivent être sympa

Vraiment beau reportage.
On a vraiment bien pensé à vous

Malgré la pluie, les paysages restent magnifiques et les chemins ont l'air d'être bien sympa.

Bravo à vous, en espérant que la prochaine se fasse sous le signe du soleil , car on en a marre de cette pluie

Comme d'hab un super récit!! De sacrés paysages!! Encore une belle aventure, certes un peu "hivernale" ça donne envie d'aller par là bas! et aussi...j'adore la chapka d'Alain!

... Quand Ibisa nous conte un vagabondage ...c'est un moment de bonheur ... les images appellent les mots et les mots enchainent les images .... !!! et elle a le don de nous faire rêver sur une rando , où , ils ont lutté contre , la neige, les froidures sur les chemins de pluie merci , pour ce partage, et respect pour votre abnégation indéflexible...!!!

bon moi ce post il m'a donné envie de partir malgré la météo du week end faire le tour du lac de Paladru en solitaire et en K Way.
Petit tour, mais grand plaisir.
Histoire de me remettre à la rando en douceur.
Ceci dit le K way decathlon  il ne tiendra pas pour une grande virée...
Mais cela motive pour la suite!
PS il y a un cochon terrifiant  sous la croix des cochettes méfiez vous....

Coucou Catherine:clapping:
je suis passée moi aussi par le lac Charpal : effectivement le barrage est fermé car, la 1ère partie du pont, est en planches de bois (d'après les explications c'est pas assez solides pour nos doudous. )
Il faut que tu me dises comment tu fais pour bâcher ta selle et tes sacoches (quelle bâche et comment la fixer)lorsque tu marches sous la pluie ?
Merci pour ces belles photos mais je préfère faire ces chemins sous mon chaud soleil d'été

Bises et à très vite
Chris Django et Ubaye