- lumi a écrit:
- Bien d'accord avec toi joël,
la génétique est là, encore que sur un clone, est-elle strictement identique... difficile à vérifier, même si c'est le but du clonage.
maintenant tu as quand même une bonne génétique, reste l'environnement à gérer pour avoir le produit adéquat que tu recherches.
l'environnement à tellement d'impact!
intéressant en tout cas, je ne savais pas que des produits de clone étaient nés
Lumi et Joël, je suis d'accord avec vous et j'ajouterai que l'on a peu de recul sur la durée de vie d'un clone. Le premier clone fut une carpe en 1963. Chez les mammifères la première brebis clonée Dolly a vécu 7 ans alors que la durée de vie moyenne d'un mouton et de 10 à 12 ans.
Prometea le premier cheval cloné est né en 2003 et Pierraz en 2005. Les américains clonent principalement les quarter horses et leurs bovins pour la boucherie.
D'après Eric Palmer, précurseur du clonage en France : "morphologiquement et sportivement le clone n'est pas la copie de son modèle. La copie n'a que les gènes de l’original. Sachant que ceux-ci ne sont responsables que de 30 % de la performance, il n’est pas possible de promettre au clone la même carrière que celle de son modèle. Quant à la transmission de la ressemblance physique, elle relève de multiples facteurs, la variabilité de l'environnement et les diverses subtilités génétiques notamment. concernant la durée de vie, il dit que La gestation et le nouveau-né connaissent ici un fort taux de mortalité. Après (comprenez passée la période périnatale), l'espérance de vie du clone est identique à celle du « poulain ordinaire ».
En 2008, une campagne de saillie se situait autour des 250.000 euros. En 2009, il faudra compter 200.000 euros. Cette baisse des tarifs s’explique par l’amélioration des rendements.
Une saillie de Pierraz couterait environ 3000 euros et 6000 euros en syndication."
D'après Xavier Marie qui dirige le haras de Hus, près de Nantes, en Loire-Atlantique. Cette maison aux deux cents chevaux et au mille saillies par an est devenue une institution dans le monde entier, tant dans le domaine de l’élevage que dans celui de la compétition. Deux clones y sont nés. Pas de n’importe qui, de Poetine, ex-champion d'allemagne de dressage. « J’avais acheté cette jument sur saisie. Parce qu’elle était très bonne, mais parce qu’elle était magnifique aussi, confie Xavier Marie. C’était un « miracle sportif ». Elle était belle, gracieuse et intelligente. C’était une jument comme on en rencontre peu dans sa vie. »
Mais voilà, Poetine est morte d’une fourbure des deux antérieurs un mois après être arrivée au haras de Hus. « Bien que je n’étais pas favorable au clonage, que je trouvais aller à l'encontre de la génétique, j’avais pris soin de réaliser une biopsie avant que ma jument parte », explique M. Marie. « Nous comptions beaucoup sur elle pour faire la base de notre élevage, poursuit-il. C’est, donc, en plus de la raison affective et économique, la raison génétique qui nous a amenés à nous lancer dans l’aventure du clonage. »
L’opération a eu lieu il y a trois ans. Plusieurs juments ont été inséminées, seules deux ont retenu leur poulain. Deux pouliches sont nées, sans souci particulier. « Elles ressemblent, presque, comme deux gouttes d’eau à leur modèle, avoue Xavier Marie. Presque, car il y en a une qui à une locomotion un peu moins bonne que l’autre. Et, physiquement, les deux ne sont pas tout à fait identiques. »
Pour M. Marie, le clonage reste un acte « relativement déraisonnable ». « On ne peut guère imaginer une rentabilisation économique avec cette technique », pense-t-il. C’est la raison pour laquelle il n’a pas l’intention d’y recourir, tout du moins tout de suite.
Voilà alors est-ce raisonnable ou non sachant que le résultat est hypothétique .........